vendredi 26 décembre 2008

Vendredi 26 décembre à Paris

Aujourd'hui comme tous les vendredis, je me lève, me prépare et sors pour aller travailler... Mais quelque chose ne va pas. Quelque chose a changé.

La rue est déserte, pas de piétons. Pas de gamins qui crient, pas de mémé qui ralentit tout le monde. Quel monde, d'ailleurs ? Je suis pourtant à côté de la gare de l'Est. Il est vrai que je ne suis pas sorti hier, mais que s'est-il passé ? une épidémie de Choléra ? Dieu est en concert pour la journée au stade de France ?

Je continue mon chemin et prend un vélib. Et là je remarque vite un autre détail ignoble. Où sont les voitures ? Il y en a bien 2, 3, mais pas de klaxon, pas de bouchons... Décidément cette journée va aussi mystérieuse qu'une fin de Plus Belle La Vie.

J'arrive à l'arrêt de bus. Un vendredi normal, le bus est tellement plein qu'il doit refuser du monde en partant. Là, on doit être 10 à tout casser. Je me demande si ce sont des rescapés, comme moi ? Une arme bactériologique ? des gangs de tueurs en série auraient organisé un gigantesque concours ?

Le bus prend son chemin et s'éloigne du périphérique. C'est sans doute cela le plus étrange : au loin, au dessus des immeubles parisiens, le ciel est clair, bleu et vire au violet au dessus de l'horizon. Je n'ai jamais vu ça ici. C'est joli. C'est sans doute à ça que ressemblerait habituellement le ciel parisien sans pollution.

J'arrive à ma boite. Aucun patron, aucun responsable.


Aujourd'hui vendredi 26 décembre 2008, comme il arrive très rarement, Paris est une ville agréable où il fait bon aller travailler. :)

1 commentaire:

nad! a dit…

ho elle est belle ton histoire!jte prend comme scenariste kan t'as rien a faire!